Litorella : Laboratoire du professeur Sorbier

(Merci ^^)

Oh...merci...

*Ce furent les seules paroles qu'il trouva à dire timidement aux félicitations de la scientifique. Lorsqu'elle lui posa ensuite sa question, on pu voir une lueur de curiosité et d'envie traverser les yeux du garçon.*

J'aimerais bien oui! Si vous voulez...

*Léa referma le carnet et le rendit à Ghero.*

Cette légende n'est pas si ancienne que ça. C'était il y a sept ans de cela, lorsque j'habitais encore à Kanto. Même si j'avais très peur des pokémons, je ne pouvais pas me tenir loin d'eux. Car je vivais dans un petit village de campagne, et il y en avait partout autour de moi. De même que je vivais juste à côté d'un laboratoire Pokémon. Je parle de mon expérience personnelle, car j'ai eu la chance de rencontrer cette fameuse personne. Selon la légende, il aurait vécu une enfance confortable chez ses parents. Mais le jour de sa majorité, il a été éjecté du nid sans être prêt et sans autre famille pour l'accueillir. Et comme si le sort n'avait pas déjà été assez cruel, le tout s'était déroulé en plein hiver. Il aurait été sauvé par un Ronflex, qui lui aurait permit de partager sa grotte et sa nourriture.

*Léa fit une petite pause dans son récit, puis reprit.*

Je ne l'ai vu qu'une fois. Et même à cette époque où personne ne le connaissait, il émanait de cette homme quelque chose de spécial. Il avait toujours des Pokémon autour de lui. Même des êtres aussi craintifs de des Roucools allaient naturellement vers lui. Beaucoup de personnes de mon ancien village racontaient des choses pas toujours gentilles à son égard. Comme il vivait dehors, sans maison et sans famille, les mauvaises langues lui menaient la vie dure, faisant courir des bruits comme quoi il était fou ou qu'il préférait la compagnie féminine des Pokémon que celle des humains. Mais évidemment, tout cela ne sont que des ragots. Personne ne connaissait son nom. Car toutes les familles du village niaient avoir abandonné cet enfant. Mais il est connu sous le nom de Joseph, le frère d'âme des Pokémons.

*Léa se leva*

J'ai des fourmi dans les jambes. Cela te dérange-t-il si je te raconte la suite en marchant ?

*Il bu ses paroles et écouta attentivement. Plus elle en disait, plus il voulait en savoir. Il était en admiration pour cette personne qui avait une tel affinitée avec les pokémon. Il fut même surprit lorsqu'elle se leva, tellement il était plongé dans son récit. Il se leva ensuite.*

Oh, ça ne me gêne pas du tout!

*On pouvait voir briller ses yeux, peut importe comment, du moment qu'il avait la sute de l'histoire.*

*Les deux personne continuèrent de marcher le long du sentier, et Léa poursuivit son récit.*

A vrai dire, personne ne sait beaucoup de choses à son sujet. Car même s'il ne fuyait pas les humains, il ne cherchait pas leur compagnie. Il préférait de loin celle des Pokémons. Il est connu de par le monde pour deux raisons, premièrement pour son talent théâtral. Lui et ses pokémons forment une troupe de théâtre itinérant, et ils ont joué dans toutes les villes du pays. Mais aussi parce qu'il a sauvé Jotho.
Une organisation mal intentionnée a un jour lâché une douzaine de cages par hélicoptère sur Doublonville. Ces cages contenaient des Tyranocifs complètement fous de rage, et ils ont commencé à détruire la ville. Joseph était présent à ce moment-là. Méprisant les avertissements des habitants et de ses propres pokémons, il s'est approché des Tyranocifs. Comme son carapuce connaissait le langage humain, il a pu savoir ce qui rendait les Tyranocifs fous de rages. Il a réussi à les calmer par la musique. Il s'est installé calmement et à commencer à faire danser son archet sur les cordes. On raconte qu'il a réussi cela haut la main, mais je connais la réalité. Le professeur Sorbier était sur place à ce moment là. Et il a vu que lors de son morceau de violoncelle, il a essuyé un violent coup de griffe. Il s'était relevé, l'épaule en sang et il a dit : "Tant que mon instrument sera intact, ma volonté le sera. Et si mon instrument est détruis, je chanterais."

*Léa prit une grande inspirations, ses yeux brillaient d'émotion.*

Voici donc la légende de Joseph, le frère d'Âme des Pokémons.

*Le jeune homme avait écouté, le souffle quasi coupé, jusqu'à la dernière seconde. Il était stupéfait, émerveillé,... Ce Joseph vivait au milieu des pokémon tout en exprimant sa passion. Ghero bouillait au fond de lui, cependant, il s'adressa à la femme sur un ton posé, même si l'on pouvait voir des flammes exprimant tous ses sentiments dans ses yeux.*

Cet homme doit être extraordinaire... c'est incroyable, il devait être vraiment sûr de lui.

*Léa eut un petit rire*

La Légende dit effectivement qu'il était sûr de lui. Mais professeur Sorbier est allé à sa rencontre. Joesph lui a avoué qu'il n'a jamais eu aussi peur de toute sa vie. Et que sa crainte a été un plus haut rempart que sa blessure.

*La scientifique et Ghero arrivèrent à une clairière bien plus grande qu'avant.*

Nous voilà au centre du bois intérieur.

*L'endroit était une véritable réserve naturelle de pokémons. C'était manifestement ici que vivaient les pokémon élevés pour être donné aux jeunes dresseurs. Ils semblaient tous heureux de vivre dans cet endroit.*

Personne ne vient jamais ici car si un groupe arrivait, tous les pokémons se cacheraient

*Arrivé à la clairière, il laissa s'échaper un "Wouah" dans un souffle. C'était un très bel endroit, et les pokémon qui s'y trouvaient parraissaient si bien. De plus, l'idée qu'il était une des rares personnes à y être aller fut pour lui un véritable honneur. Il ne dit rien, voulant encrer les images dans sa tête. Si il avait été seul, il se serait sûrement installer dans un coin pour dessiner.*

C'est pour cette raison que je disais que le fait que tu sois seul dans un groupe représente une véritable chance ! Si tu avais été dans un groupe, tu aurais passé ton après midi à écouter une conférencier parler en faisant passer des diapositives. Mais ça ne s'arrête pas là. Vu que tous les pokémon que l'on élève sont ici, tu peux rester ici jusqu'à ce que tu aies choisi, où jusqu'à ce qu'un pokémon te choisisse !

*Il écarquilla les yeux, et l'air surpris, mais sans élever la voix, comme toujours, il s'exclama.*

Quoi? Je... euh...

*Il laissa ses yeux parcourir les alentours.*

Mais je ne sais pas... ça n'est pas... enfin... vous savez, en fait, à la base, si je suis venu, c'était surtout pour voir, enfin, vous comprenez, je ne suis pas sûr que je sois...euhm... à la hauteur...

*Il sentait bien qu'il commençait à cafouiller, et il devait être de plus en plus incompréhensible. D'autant plus qu'il sentait sa voix s'enrouhée...*

*Léa l'invita à s'asseoir sur un banc.*

Détends-toi ! Il n'y a aucune obligation, tu sais ! Si tu ne te sens pas prêt, rien ne t'empêche de partir et de revenir un autre jour. Comme tu ne semblais pas très à l'aise avec les Pokémon, j'ai pensé que le fait de passer quelques heures en leur compagnie t'aiderait à te sentir mieux en leur compagnie.

DETENDS-TOI !!*insista Philibert.*

*Ghero s'assit volontier. Il réfléchit un peu, il était vrai qu'à la base, cette journée était pour que les futures dresseurs choisissent leur premier pokémon... cependant, il n'était pas sûr à cent pour cent de vouloir se lancer ainsi. Après tout, que ferait-il ? Il n'avait de loin pas la prétention d'être un bon dresseur, et il ne se voyait pas coordinateur... il n'était pas contre le fait de s'occuper de pokémon, mais il ne savait absolument pas par quoi commencer, une fois qu'il aurait une de ces merveilleuses créatures.
Il se racla un peu la gorge, celle ci le démangeait légèrement.
Il repensa aussi au fait qu'il avait une véritable frayeur en leur présence, comment allait-il faire si ça ne s'arrangeait pas?*

*Léa se sentait vraiment coupable de l'avoir bousculée ainsi.*

Tu sais, Ghero. Rien ne t'oblige à écumer les arènes ou les concours pokémons. Raconte-moi ce que tu éprouve lorsqu'un pokémon s'approche de toi et depuis quand as-tu cette peur ?

Euh.., ce que je ressens?... Hum...et bien, on ne sais jamais vraiment à quoi ils pensent... on ne sais pas quel va être leur réaction... j'ai peur qu'il ne m'attaque pour une raison ou pour une autre... c'est depuis que je suis tout petit...
*Il resta alors silencieux un instant. Elle voulait comprendre d'où venait sa peur, pour l'aider à faire son choix, il s'en doutait bien...*
Dans ce cas, autant y aller carrément...
*Cette pensée était une décision importante, car même ses amis proches ignoraient ce qu'il allait lui révéler. Mais comme il n'aimait pas se prendre la tête, il ne voulait pas y aller par quatres chemins...
Il dessera légèrement son écharpe, dévoilant une grosse et hideuse cicatrice sur sa gorge. Il ne regarda pas Léa, il était quasi sûr de sa réaction première; de la surprise, du dégoût peut être, ou de la pitié... Il ajouta d'une voix légèrement enrhouée.*
Les médecins disent que c'est une chance que je puisse encore parler... au moins un peu... bien qu'il m'a fallut du temps pour réapprendre...et je ne peux pas trop hausser la voix... c'est de là que me viens le dessin...

Oh !

*Un élan de compassion et d'empathie semblait animer ce cri de surprise.*

Mais...que t'est-il arrivé ? Enfin, si tu veux bien me raconter.

*Philibert resta silencieux.*

*Il eut un frisson. La seule idée de lui raconter l'effraya... Il cacha à nouveau sa gorge dans l'écharpe. Non, il n'avait aucune envie de relater cet événement... pourtant.*

On était en vacance à Hoenn, avec mes parents... J'était tout petit, 6 ans celon mes parents... J'adorais jouer dehors... un petit aventurier quoi. Mais vous savez, les "grands" sont toujours là pour surveiller.
"Ne vas pas dans les hautes herbes, tu pourrais te faire attaquer." ...
Mais je n'ai pas écouté, et j'ai profité d'un moment d'inattention pour filer...
* A cet instant, le récit se coupa dans sa mémoire. Non pas qu'il ne se rappelait pas, il se rappelait trop bien. Lorsqu'il reprit, la première phrase fut prononcée d'une voix tremblante, presque inaudible.*

J'ai été trouvé à moitié mort par un passant... ... J'ai ensuite passé de nombreuse semaines à l'hopital,... et je suis resté muet plus d'un an... sans compter que je dû tout réapprendre...

*Dans sa raison, il n'avait pas voulu raconter ça, mais les mots étaient sortient d'eux-même... Il se sentait bizarre, il ne l'avait encore jamais fait.*

*Léa semblait vraiment émue par le récit de Ghero.*

J'étais à mille lieues de m'imaginer une telle mésaventure. Mais une autre question me vient à l'esprit, mais tu n'es pas obligé de me répondre. Si tu ne le souhaite pas, dis-le moi. Te souviens-tu du Pokémon qui t'a attaqué ?

*Cette question ne lui plu pas du tout. Y répondre impliquait de se rappeler, car il ignorait son nom, il ne l'avait jamais demandé... Il ferma les yeux et baissa la tête.*

Il était noir... un air canin...

*Des images défilèrent dans sa tête.*

Je... n'ai même pas pu crier...

*Une larme coula sur sa joue... Il ne se forçait pas à raconter, il ne se retenait pas non plus. Il sentait son coeur lourd. Au fond, il avait peut être bien besoin d'en parler...*

*Léa ne put s'empêcher de prendre Ghero dans ses bras.*

Cela à du être terrible pour toi. Si ce genre d'accident ne se produirait plus, le monde s'en porterait tellement mieux.

*Elle tendit un mouchoir au jeune homme.*

Veux-tu que je te raconte pourquoi les pokémon sont devenus si agressifs ?

*Ghero fut un peu gêné quand elle le prit dans ses bras. Mais il ne dit rien, profitant de ce baume pour son coeur. Il prit volontiers le mouchoir qu'elle lui tendit. Puis ses yeux exprimèrent une grande surprise au fait que les pokémon soit devenue agressif, d'un air de demander "Ah bon, il le sont devenu?" ou "Mais, d'où vous connaissez toutes ces histoires?", mais il ne dit rien, il sentait que sa gorgeferait des siennes, et il se contenta de hocher la tête pour répondre, prêt à l'écouter.*

Je connais toutes ses histoires parce que j'adore ça. Le professeur Sorbier m'a raconté toutes les histoires qu'il connaît, et j'ai aussi eu l'honneur de rencontrer la grande Cynthia.

*Elle marqua un petit temps de pause.*

Vois-tu, chaque année les pokémon deviennent de plus en plus agressifs. Au départ, les Pokémons et les humains vivaient en parfaite harmonie, car à cette époque, les pokémons avaient la possibilité de choisir. Ils étaient encore libre de leurs faits et gestes. Lorsque l'humain à commencé à imposer leur autorité par la Pokéball, l'équilibre à commencé à se rompre. D'un côté, l'humain à par l'abus de son pouvoir, rompu des familles, grignoté du territoire et cessé de considérer les Pokémons comme des amis. Parmi les Pokémons sauvages, peu d'entre eux parviennent à faire la différence entre un humain honnête et un humain cruel. Pour eux, les responsable sont les humains. Tout ceux qui savent se battre attaquent à vue tous les humains qu'ils croisent sur leur route. En réponse à ce qu'ils leur font subir.

Le pokémon qui t'a attaqué devait certainement être un Démolosse. Ils ne sont pas mauvais, mais leur nature les rends plus vulnérables à la rancœur et la haine. Ce Démolosse à certainement perdu un être cher à cause des humains. Je ne lui cherche pas d'excuses, j'essaie de t'expliquer qu'ils n'attaquent pas par simple cruauté ou méchanceté gratuite.

*Léa se pencha vers Ghero*

Est-ce que ça va ?

*Pendant qu'elle parlait et les yeux encore humides, il réfléchissait à ce qu'elle lui racontait.*
Une harmonie parfaite entre humains et pokémon? Ça devait être merveilleux... mais ça n'existe plus aujourd'hui... et si...
*Ses pensées allaient et venaient, il ne prenait pas vraiment le temps de creuser ses idées. Le nom du démoloss le fit frissoner, mais il comprit où voulait en venir Léa.*

Je pense que... ça va aller... *répondit-il, tout de même un peu gêné de tout ça.*

*Alors que Ghero esssayait de s'en remettre, il put voir un petit groupe de pokémon s'approcher. Manifestement il s'agissait de trois petits Tiploufs.*

Je crois que tu as de la compagnie qui cherche à te consoler. * Déduit Léa.*

*Il leva la tête vers les petits pokémon. Ils le ragardaient fixement, le mettant assez mal à l'aise. A priori, ils ne semblaient pas bien dangereux. Il tourna un regard un peu désespéré à Léa, ne sachant pas trop ce qu'il devait faire...*

Euh... ils ne sont pas méchant?...

*Il se sentit un peu honteux de sa question, mais il n'était pas vraiment rassuré.*

*Léa sortit de sa poche un morceau de pain dur et le tendit à Ghero.*

Fais des morceaux et donne leur, ils adorent le pain !

ILS ADORENT LE PAIN !!! *Ponctua Philibert.*

*Il prit le pain et s'executa. Il l'émietta et jeta les petits morceaux devant les pokémon.*